L’enjeu des déchets organiques - Le CLUB des Bioéconomistes
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L’enjeu des déchets organiques

Nourrir les sols !

Le CLUB / ADEME / 2014

Les bio-déchets et les résidus organiques, avec les effluents d’élevage, les pailles et les cendres, pèsent en France pour près de 350 Mt tonnes par an, c’est à dire plus de 5 tonnes par habitant chaque année. Les vrais défis à relever sont d’abord celui de leur bonne gestion « à la source », puis celui de leur valorisation « positive » (recyclage, agronomie, énergie…), le tout dans une logique bio-économique.

Quelques chiffres

 

  •    – Effluents agricoles: 280 Mt/an (dont l’essentiel est épandu ou valorisé sous forme de fumiers, lisiers et litières).

 

  •    – Bio-déchets « urbains et industriels » : 80 M tonnes/an

 

  •    – Effluents et déchets /sous produits organiques industriels (env. 50 Mt/an), dont IAA (env. 40 Mt/an) et filière bois (env. 10 Mt/an)
  •    – Déchets alimentaires (env. 10 Mt/an)

 

  •    – Déchets verts urbains et privés (env. 10 Mt/an)

 

  •    – Boues d’épuration urbaines (env.10 Mt/an)

Ces résidus organiques sont soit recyclés (ex. bois), soit épandus en agriculture (en tant que déchets, mais avec un impact positif stratégique sur l’équilibre des sols, sur leur durabilité agronomique et sur leur stockage-carbone), soit valorisés énergétiquement (ex. bois et méthanisation), soit valorisés comme fertilisants organiques normalisés ou homologués. Mais une part encore importante est détruite (incinération) ou enfouie (centres de stockage de déchets).

  Dans le même temps, les effluents agricoles représentent 280 Mt/an qui sont épandus en agriculture après, le cas échéant, compostage ou méthanisation. Sont enfin commercialisés en France (produits normalisés ou homologués), 2 Mt/an environ de fertilisants organiques (non fossiles) et 4 Mm3 de tourbes et de terreaux horticoles.

 Les cendres de bio-combustion, quant à elles, sont pour la plupart épandues ou mélangées à des composts. Elles représentent 100 à 200 000 t/an aujourd’hui, mais elles pourraient atteindre 400 000 t/an en 2030 comme conséquence du « paquet énergie climat » européen et du développement des bio-énergies.